mardi 5 mars 2013

Les Robots Géants au Cinéma (4ème Partie)

Nous continuons donc notre tour d'horizon au pays de Mickey pour y découvrir les dernières œuvres cinématographiques mettant en scène des robots géants.

Après nous être aperçus que le robot était le plus souvent utilisé comme figure d'ennemi que doivent combattre les humains pour survivre, nous allons tenter de voir si le robot géant peut être considéré comme un héros.
Dans le cinéma américain, les exemples se comptent sur les doigts de la main, la figure héroïque du robot géant étant plutôt rare, contrairement à ce qui se fait au Japon.
Nous avions déjà eu le cas de Robot Jox, de Crash and Burn, de Robot Wars, Robot Warriors, les adaptations sur grand écran des Power Rangers et enfin Le Géant de Fer.
Il semble que les producteurs US estiment qu'il est trop difficile pour le public de s'attacher à des géants d'acier. Pourtant, les japonais le font très bien que ce soit par la voie de l'anime, des séries TV ou du cinéma.
Question de culture.
Et pourtant...
L'équipe presque complète


Plus que le réel

Pour que les choses bougent, il a fallu que le papa d'ET s'intéresse aux jouets Transformers et y voit la possibilité de faire un film à grand spectacle et surtout de se faire un max de dollars. Ben oui, faut pas rêver.
Spielberg y a vu une poule aux œufs d'or et s'est dit que le public pourrait s'identifier à des robots qui parlent.
Je dois dire que je déteste ce concept de robots géants dotés d'une âme et de la parole, ayant toujours préféré l'idée des robots pilotés par des héros auxquels nous pouvions nous attacher.

A la base, Transformers est une série de jouets japonais produit par la firme Takara, rebaptisée telle quelle en 1984 pour le marché occidental par Hasbro. Originellement, cette série de jouets portait le nom de Diaclone et de Microman (Merci à DV du forum Go Nagai Go! pour l'info!).
Comme chacun le sait, les Transformers ont eu droit à diverses séries animées depuis les années 80.


Pour son adaptation de 2007, Steven choisit Michael Bay pour mettre en scène les aventures d'Optimus Prime et de ses amis.
Le design des robots est modernisé à l'extrême, apparaissant comme des amas métalliques dont il est quelque peu difficile de devenir le visage.



Ajoutez à cela un découpage qui file à 100 à l'heure et une réalisation qui nous offre des scènes de combats totalement illisibles (faut voir la scène finale où nous avons du mal à distinguer ce qui se passe sur l'écran  - heureusement qu'Optimus Prime a un peu de rouge dans son armure!) et vous obtenez un film brouillon mais agréable sans plus.


Le film est un énorme succès et engendre deux suites qui semblent avoir retenu les leçons du premier puisque les combats y sont un peu plus lisibles: Débarquent donc Transformers - La Revanche (2009) et Transformers: La Face Cachée de la Lune (2011).




Il faut bien évidemment passer sur des personnages débiles, un humour au ras des pâquerettes et des idées totalement débiles (voir la scène avec les couilles du robot du deuxième épisode!!! Ou encore celle avec les robots siamois - Glups) pour apprécier ces adaptations cinés.

Les films se laissent regarder et on a enfin droit à quelques bonnes scènes de bastons impressionnantes entre robots géants.


Mais bon, à choisir, je préfère encore le concept d'un Robot Jox: Des combats de robots géants avec   des pilotes en leurs seins.
Et si on pouvait avoir un film avec pareil concept mais doté d'un budget équivalant à ceux alloués aux Transformers? Mmhhh....
Patience... Patience...

I'll be back

En 2009, Mario Kassar décide de relancer la franchise Terminator en produisant Terminator Salvation.
Il fait appel à McG pour mettre en image ce relaunch de la série. Christian Bale, Sam Worthington et même Arnold (d'une certaine manière) sont de la partie.

Ce relaunch réussi a le mérite de casser le code de la série et d'éviter la sempiternelle course poursuite entre Sarah ou John Connor et un Terminator.

Ce qui nous intéresse cependant se situe dans le milieu du film où nos héros se trouvent confrontés au Harvester, un robot géant  collecteur d'humains.


L'apparition de ce robot  géant au design réussi donne lieu à une excellente scène d'action.

Il est clair cependant que le look du robot est quelque peu inspiré de nos amis transformables...

Chez The Asylum, ils sont fous... à enfermer!

Le spécialiste des mockbusters. Mais qu'est-ce donc que les mockbusters me direz-vous? Wikipedia le définit comme "une réalisation plus ou moins plagiée sur une oeuvre à gros budget, écoulée directement en vidéo."
C'est tout à fait ça! Une grosse major sort un blockbuster: Attendez-vous à son plagiat à petit bugdet.
A titre d'exemple, pour Un Pirate des Caraïbes, on a droit à un Pirates of the Treasure Island, pour Un Battleship, on a American Battleship ou encore pour un I Am Legend, on a I Am Omega...

Bien-sûr, la série robotisée de Michel Bay ne fait pas exception à la règle: Transphormers a droit à son mockbuster produit par The Asylum (ou sinon ce ne serait pas drôle) : Transmorphers!

Bien plus que le réel!

Réalisé en 2007 par un certain Leight Scott, ce Transmorphers au budget étriqué conte le combat des humains contre des robots envahisseurs et esclavagistes.




Les robots géants ne sont donc plus les héros et leurs designs sont bien loin de celui des Autobots ou des Decepticon, se rapprochant d'ailleurs un peu des Gobots. Y'a un petit air, comme on dit...

Malheureusement le métrage est poussif et les effets spéciaux sont déjà dépassés. Mais les robots se transforment de manière rigolote (faut bien justifier le titre!).


Le film à son petit succès et une suite est mise en chantier, Transmorphers: Fall of Man avec Bruce Boxleitner (La série TV Les deux Font la Paire - qui s'en souvient? -  mais aussi Tron et Babylon 5) et Jennifer Rubin.



Réalisée par l'inconnu Scott Wheeler, cette suite que votre serviteur n'a pas eu l'occasion de visionner semble du même acabit sur son prédécesseur.


Le bande-annonce vante un film fun. Notons que The Asylum recycle ses SFX puisqu'il reprend le même plan présent dans le trailer de notre prochaine production...

The Day The Earth Stopped (renomé Space Destructors chez nous) directement inspiré du Jour où la Terre s'Arrêtât.


Dans cette production de 2008, on retrouve ce bon vieux C. Thomas Howell (Soul Man, The Hitcher, The Amazing Spider-Man), d'ailleurs réalisateur de la chose, et Judd Nelson (Breakfast Club, Steel).
Le film bénéficie de bonnes critiques et semble assez sympa.
Un beau bestiaux!
Ce mockbuster met en scène un mécha immense qui en jette pas mal et les effets spéciaux semblent plus solides que ceux des Transmorphers.
Une curiosité à voir donc...
MAJ: En fait, je viens de rattraper la chose et c'est malheureusement une daube...
Ne clignez surtout pas des yeux ou sinon vous risquerez de rater toutes les séquences les plus intéressantes qui se comptent d'ailleurs sur les doigts d'une seule main...
L'histoire est bien évidemment pompée sur l'oeuvre dont elle s'inspire. On change Gort par une armée de robots géants et le tour est joué!
Mais le début du film nous donne l'occasion de voir la belle plastique dénudée de la ravissante Sinead McCafferty. C'est déjà ça.

Toujours chez The Asylum et toujours réalisé en 2008 par C. Thomas Howell débarque War of the Worlds 2: The Next Wave, mockbuster et suite officieuse de vous savez quel film.



Le film propose aussi sa version des Tripods géants robotisés.



Le design est réussi et semble mêler mécanique et biologique.
Je parie cependant que la bande-annonce dévoile les seules scènes de combat présentes dans le métrage...
On a l'habitude chez The Asylum. Faut bien rentabiliser le budget!

Enfin, terminons ce tour d'horizon chez nos amis de The Asylum avec leur rip-off du dernier film de Bryan Singer, Jack the Giant Killer (2013) avec en vedette Ben Cross et Jane March.

A priori, ce film ne nous intéresserait pas si ce n'est que la bande-annonce dévoile la présence d'un robot géant certainement piloté par le héros pour combattre les monstres géants qu'il semble  avoir lâché sur terre.

Donc: Jack the Giant Slayer + Pacific Rim = Jack the Giant Killer! CQFD!  Un bon calcul!

Enfin,  qu'est-il advenu du projet Atlantic Rim, Messieurs de chez The Asylum?

Cette production avait bien évidemment été mise en chantier pour profiter de la sortie du Pacific Rim de l'ami Guillermo.

Seule une affiche circula sur le Net pendant quelques mois mais le projet semble être retombé dans les abysses du Pacific.. Dommage... J'aurai bien aimé voir le résultat ;)

Le monde est si petit

Pour être complet, signalons l'apparition d'un robot géant dans le dernier Gulliver avec Jack Black.



Enfin... Un robot géant... Oui, pour les lilliputiens mais pas pour un homme de taille normale.

Dans le film, l'antagoniste lilliputien de Gulliver veut affronter ce dernier et, pour ce faire, il prend les commandes d'un robot géant.



Comme on peut le voir, superproduction oblige, les SFX sont très réussis et le robot rappelle quelque peu par son design ceux des animés japonais, s'éloignant ainsi du concept du robot géant à l'américaine.



A suivre dans le prochains post:

Des robots pas si géants que ça mais tout de même assez grands! Hugh Jackman! Matrix! Un peu de Straship Troopers et puis, on verra...


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